Si tu ne dois pas de l'argent...
« Si
tu ne dois pas de l’argent tu perds de l’argent »
Le
principe établi par les opérateurs véreux de la bourse ne cache pas leur
cynisme. Seulement voilà, « on ne prête qu’aux riches ». Par exemple,
aujourd’hui la plus importante dette internationale d’une nation est celle des
Etats Unis de l’Amérique du Nord. Personne ne s’en offusque puisque plus d’une
fois cette nation a montré sa capacité à réagir devant l’urgence.
Le
débiteur expérimenté sait que l’intérêt principal de son créditeur est que la
dette soit payée. Le montant de celle-ci, par exemple, va faciliter la
souplesse qu’il peut attendre de son créditeur pour un remboursement différé
dans le temps. Rien de pire pour un créditeur que l’insolvabilité irrévocable
de son débiteur.
Comme
les pirates d’Internet les opérateurs véreux des finances mondiales inventent
chaque fois des nouvelles astuces qui permettent de berner les naïfs.
Qui
va payer les pots cassés de la crise actuelle ? La flambée des prix
alimentaires en est le signe le plus inquiétant. Cela peut vouloir dire que
comme souvent ce seront les plus démunis qui seront sacrifiés. Pour compléter
le tableau tragique il se trouve que des armes de plus en plus sophistiquées
deviennent relativement moins chères.
Seul
point d’espoir : les nouvelles générations se montrent comme souvent peu
dociles. Si grâce à Internet on leur explique simplement ce qui paraît
inéluctable, elles peuvent à tout moment réagir. Au lieu de devenir kamikases,
elles s’intéresseront aux plus graves problèmes planétaires mieux que tous les
astucieux sans scrupules mis au pouvoir par ce mot devenu grossier :
politique.
Site
du même auteur : http://pagesperso-orange.fr/terwa.koyo/misejour